Avec Mgr Charles Morerod
Entre nous soit dit
Un des problèmes auquel est confronté l’athéisme, c’est qu’il obéit à une structure mentale qui est exactement la même que celle de son grand adversaire et épouvantail : le fondamentalisme religieux. Le fondamentalisme prétend qu’il suffit de dire « Dieu, Dieu » pour résoudre tous les problèmes. L’athée prétend que, pour résoudre tous les problèmes, il suffit de ne plus dire « Dieu », ce qui d’ailleurs l’oblige à le dire, comme Richard Dawkins, obligé de mettre sur la couverture de son livre « Pour en finir avec Dieu », le mot « Dieu » en très grosses majuscules, exactement comme sur les ouvrages fondamentalistes.
Pour penser ces embarras de l’athéisme et ses relations avec le fondamentalisme religieux, nous recevons Mgr Charles Morerod, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg. Frère dominicain, il a été secrétaire général de la Commission théologique internationale et recteur de l’Université pontificale Saint-Thomas-d’Aquin (Angelicum) à Rome. Il est toujours membre du comité de rédaction de la revue Nova et Vetera, fondée par l’abbé Journet, et auteur de nombreux articles et livres, notamment « L’Eglise et la recherche humaine de la vérité ».
Galdric Drapé, Fabrice Hadjadj
Galdric Drapé, Fabrice Hadjadj
Galdric Drapé, Fabrice Hadjadj