émissions
Doit-on abolir la tauromachie ?


Huitième épisode de la série sur les animaux, avec cette question belliqueuse : « Doit-on abolir la tauromachie ? », avec un texte du philosophe Francis Wolff. La tauromachie a été récemment à l'ordre du jour dans les débats parlementaires français. D'un côté il s'agissait de défendre une tradition, de l'autre côté de condamner une atrocité....
Les sacrifices de bêtes dans l'Ancien Testament étaient-ils des actes de barbarie ?


Les rites païens étaient plein de sacrifices d'animaux, mais c'était aussi le cas de rites de l'ancienne Alliance. On y égorgeait des boucs, des taureaux, des agneaux, des colombes. On les brûlait en holocauste. Tous ces gestes nous apparaissent aujourd'hui comme appartenant à des temps révolus et barbares. Pourtant, à moins d'opposer radicalement l'Ancien et le Nouveau Testament, les sacrifices des bêtes ont fait partie de la vraie religion, et l'on peut penser que le Christ ne les a pas abolis, mais accomplis...
Faut-il arrêter de manger de la viande ?


Notre alimentation carnée est fondée sur la tuerie. Une tuerie cachée, celle des abattoirs industriels, dont la seule vue pourrait dégoûter un grand nombre d'entre nous de manger à l'avenir de la viande. A côté de cette maltraitance honteuse se pose un problème environnementale et économique. D'une part, la production d'un kilogramme de viande émet entre 5 et 10 fois plus de gaz à effet de serre qu'un kilogramme de céréales. D'autre part, l'élevage emploie des terres agricoles qui pourrait servir à l'alimentation humaine. Cependant, la relation d'élevage fait partie de notre histoire, et les mythes les plus anciens, mais aussi la Bible, nous montre l'importance de ce labeur commun, et de l'acte de manger de la viande dans la formation de l'humanité...
Pourquoi le paon fait-il la roue ?


Ce qui nous frappe en premier lieu, quand nous rencontrons des plantes ou des animaux, c'est la diversité de leur forme. L'enfant qui ouvre une encyclopédie de la nature en est émerveillé. Il y a l'oursin, l'autruche, la taupe au museau étoilé, le rhinocéros et bien-sûr l'oryctérope. C'est à tel point que lorsque nous disons « animal », nous tombons dans la confusion d'un mot fourre-tout, vu l'extrême différence entre l'acarien et le tigre. Au surplus, quand nous faisons de la biologie, nous oublions cette diversité extraordinaire. Nous utilisons nos microscopes, descendons jusqu'au code génétique, croyant ainsi percer le secret de la vie. Et si ce secret se trouvait à la surface ? Si l'apparence des animaux était le plus grand mystère ?
Les animaux constituent-ils chacun un monde à part entière ?


Généralement, nous observons les autres animaux comme différents de nous, à l'intérieur de notre monde. Mais eux aussi sentent, eux aussi perçoivent, de sorte qu'ils ont un monde à eux, à part. Le monde contient ainsi une pluralité de monde, celui de l'étoile de mer, celui de l'escargot, celui du grizzli, chacun fort différent du nôtre. Est-ce à dire que chacun est dans son monde relatif, y compris moi-même, enfermé dans ma bulle, avec ma perspective imprenable et incommunicable ?
Les bêtes sont-elles plus raisonnables que les hommes ?


Nous considérons souvent les bêtes comme des êtres inférieurs, et pourtant elles sont capables de réalisations remarquables. Le miel des abeilles ou la toile des araignées par exemple. Qui de nous peut tisser une telle toile avec un fil qui sortirait de son derrière ? Par ailleurs, les bêtes sont toujours sages. Elles connaissent leurs besoins et mènent une vie régulière, sans les défauts ni les excès que l'on rencontre toujours dans l'espèce humaine. Peut-on dire alors que les bêtes dénuées de raison sont plus raisonnables que nous ?
Peut-on réduire les animaux à des machines ?


Deuxième épisode de notre série sur la mort, avec un texte de Descartes et cette question : « Peut-on réduire les animaux à des machines ? ».
L'antispécisme est-il un humanisme ?


La crise environnementale que nous traversons, qui met en péril, non seulement la biodiversité, mais la présence même de l'espèce humaine sur la terre ; cette crise paraît en grande partie due à une vision anthropocentrique, où l'homme s'est considéré comme supérieur à tous les autres vivants, et en droit de les exploiter comme bon lui semble. N'est-il pas temps, pour l'Occident, de faire son grand mea culpa ?
Le christianisme est-il un matérialisme ?


De tout évidence le christianisme est religion de l'esprit, et il affirme que la réalité ne saurait se réduire au monde matériel. Mais peut-on le ranger, comme le font beaucoup de librairies, dans le rayon spiritualité ?
Avons-nous perdu l'esprit parce que nous avons perdu la matière ?


Dans ce 4ème épisode sur le thème de la matière, Fabrice Hadjadj part d'un texte de Charles Péguy et de cette question : Avons-nous perdu l'esprit parce que nous avons perdu la matière ?