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Émissions

Peut-on réduire le vivant à du non-vivant ?

Dans ce deuxième épisode d’une série sur la matière, Fabrice Hadjadj part d’un texte du philosophe allemand Hans Jonas. La tendance moderne est de considérer les animaux comme des machines, et de réduire le corps vivant à des fonctions cybernétiques et à des réactions physico-chimiques. La vie n’aurait aucune spécificité, elle serait un phénomène superficiel, macroscopique…A l’opposé, la première tendance de l’homme est de voir de la vie partout, y compris dans les sources, dans le vent et dans les objets du quotidien. Ne s’agit-il que d’une vision naïve, que la science doit détruire, ou cette naïveté contient-elle une sagesse plus haute ?